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Aurélie Bresson : « Je suis une sportive de cœur et de raison »

Aurélie Bresson est la présidente de la Fondation Alice Milliat, première association européenne en faveur du sport féminin. Cette fonction, Aurélie l’exerce à titre bénévole, parallèlement à la gestion du média « Les sportives » dont elle est la fondatrice. La première édition du Trophée, lancé par la Fondation, a récompensé, cette année, des personnalités qui s’engagent dans la lutte pour l’égalité des genres en matière de sport.
Credit photo: mr-lee-f4RBYsY2hxA-unsplash
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« Je suis une sportive de cœur et de raison et très impliquée et investie dans le milieu associatif sportif », explique Aurélie Bresson à Taja Sport. Il y a déjà 6 ans, elle a créé le média « Les Sportives », afin d’insister sur la normalisation de la place de la femme dans le monde du sport.

Aurélie est devenue présidente de la Fondation Alice Milliat il y a un an : « J’ai accepté cette mission qui allait de pair avec mes ambitions et mes convictions » dit-elle. La Fondation a été créée il y a près de 5 ans. Avant même qu’elle n’en soit la présidente, Aurélie collaborait souvent cette ONG, grâce au média qu’elle avait lancé.

La Fondation est née dans un contexte où les inégalités hommes-femmes en matière de sport et le manque de visibilité dont souffrent la race féminine battent leur plein. C’est Alice Milliat, pionnière du sport féminin français, qui a réussi à faire en sorte que les femmes puissent rejoindre les Jeux Olympiques dans certaines disciplines.

En octobre dernier, la Fondation a organisé la première édition du Trophée Alice Milliat, comme une reconnaissance envers elle pour le rôle crucial qu’elle a joué dans la lutte pour la cause du sport féminin.

La Fondation fait des appels à projets tout au long de l’année afin d’en financer certains. Le Trophée permettra ainsi de mettre en lumière toutes ces initiatives.

« Il faut savoir valoriser et récompenser les acteurs dans le monde du sport. On ne court pas tous derrière une médaille. Il est impératif de donner de la visibilité à ceux qui entreprennent de nouvelles actions en faveur du sport féminin et élargir les horizons de ceux qui envisagent mener de nouvelles actions à cet égard. En être toujours là prouve, malheureusement, qu’il y a beaucoup d’années à rattraper en la matière. C’est en se valorisant les unes les autres que l’on pourra avancer » explique Aurélie.

Le sport féminin a pendant longtemps été mis « sous le tapis », selon la présidente de la fondation. Il est donc important de le mettre en avant puisque c’est un enjeu économique en plus d’être une manière de permettre à la femme de jouer pleinement son rôle dans la société.

Finalement, Aurélie pense que la véritable avancée sera lorsqu’il n’y aura plus de distinctions : « on gagnera lorsque le sport ne voudra pas automatiquement vouloir dire les hommes ».

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