Témoignages

TAJAra2i – Saison II

Les capsules Tajara2i (Ose) reviennent pour une saison II, avec 8 nouveaux profils de jeunes championnes et graines de championnes marocaines. Taja Sport vous fait découvrir cette saison, les récits passionnants de Nihad, Nejma, Lilias, Kenza, Zaineb, Sophia, Meriem et Walaa, qui nous partagent leur amour du sport. Des filles qui ont choisi de poursuivre leurs rêves sportifs, en dépassant les stéréotypes de genre qui ont parfois essayé de les entraver.

"Walaa Amezzargou : le Breakdance m’a aidée à renforcer ma personnalité "
Elle a choisi un sport différent de ses pairs parce qu’elle s’y sentait bien, même si elle a essuyé diverses critiques.
Walaa Amezzargou a réussi à se faire un nom dans le monde du breakdance au niveau national et a participé au Championnat africain de ce sport, qualifiant pour les Jeux olympiques.
Aujourd’hui, Walaa affirme que le breakdance a renforcé sa personnalité et l’a rendue plus ouverte sur le monde.
Zaineb Khribeche : Je promets à mes parents que je vais me qualifier pour les Jeux Olympiques.
Zaineb Khribeche est une des meilleures pongistes marocaines actuellement. Championne du Maroc de tennis de table chez les moins de 15 ans, elle a participé à de nombreuses compétitions nationales et régionales, obtenant des résultats remarquables. Zaineb a abandonné le football après plusieurs années de pratique pour se consacrer entièrement au tennis de table. Aujourd’hui, elle promet à ses parents qu’elle décrochera son ticket pour les Jeux Olympiques 2028.
Meriem Elbennaye : J'ai l'ambition de devenir une championne internationale.
Elle est la plus jeune archère de l’équipe nationale marocaine et l’une des talents émergents du pays dans sa discipline.
Meriem Elbennaye a appris à tirer à l’arc dès son plus jeune âge, grâce à son père, qui a lui-même remporté plusieurs titres dans la même discipline. Après avoir remporté plusieurs championnats locaux, Meriem ambitionne de devenir une archère professionnelle au-delà des frontières de son pays. Elle rêve de participer un jour aux Jeux Olympiques.
"Sophia Benali : je rêve d’intégrer le classement mondial des golfeuses "
Sophia Benali est une jeune golfeuse avec un avenir prometteur. Son idole n’est autre que la championne de golf marocaine Inès Leklalech.
Sophia a commencé à golfer à l’âge de cinq ans et elle partage la passion du golf avec son père, qui est aussi son coach.
Nejma Imitik : j’ai remporté des médailles dans plusieurs compétitions internationales
Nejma Imitik est une championne de Karaté aussi bien au niveau continental que mondial. La jeune fille qui a commencé à faire du karaté à l’âge de quatre ans et demi est aujourd’hui 5ème au classement mondial U17.
Son objectif : décrocher une médaille aux Championnats du monde, catégorie senior. Son rêve : voir le karaté redevenir une discipline olympique et décrocher l’or aux JO 2028.
Kenza El Akili : je rêve de participer à Roland Garros
Kenza est une passionnée de tennis, depuis son plus jeune âge. Aujourd’hui, la jeune tenniswoman est classée première au Maroc, catégorie U16. Son rêve, participer un jour au tournoi Roland Garros, et pourquoi pas le remporter.
Lilias Tebbaï : il nous faut plus de surfeuses au Maroc
Lilias Tebbaï, est championne d’Afrique et sextuple championne du Maroc de surf.
Elle invite aujourd’hui les jeunes filles marocaines à venir surfer, car le Maroc a besoin de surfeuses, selon elle.
Elle qui a appris le surf à 4 ans, grâce à son père, rêve de voir plus de filles sur les vagues. Elle voudrait que les Marocaines soient plus présentes dans les compétitions nationales et internationales.
Nihad Benbaghdad : mon ambition est de créer une équipe de foot féminine
Nihad est une joueuse du Tihad Azemmour de Football. Une passionnée du ballon rond depuis son plus jeune âge, qui a commencé son parcours footballistique dans son village avant de rejoindre l’équipe d’Azemmour.
Nihad rêve de rejoindre les Lionnes de l’Atlas un jour. En attendant, elle continue son chemin pour prouver que le football est un sport pour tous, et tordre le cou aux stéréotypes.
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Ma3aki– Saison II

Les capsules Ma3aki nous permettent, cette année encore, d’écouter les témoignages émouvants de parents qui ont fait le choix de soutenir leurs filles dans leurs choix sportifs. Ils nous racontent comment le sport a profondément transformé la vie de leurs filles.

"Houssaine Amezzargou : Les filles comme les garçon peuvent réussir avec l'ambition "
Houssaine Amezzargou est fier de ce que sa fille Walaa a accompli dans le sport du breakdance. Il a été son premier soutien depuis qu’elle a décidé de devenir une B-girl.
Houssaine continue à encourager sa fille à poursuivre une carrière dans le breakdance, surtout après qu’elle ait obtenu la troisième place au Championnat du Maroc en 2023.
Il appelle d’ailleurs toutes les familles à laisser leurs filles pratiquer un sport de leur choix. Houssaine insiste sur le fait qu’il n’y a aucune différence entre les filles et les garçons, et que quiconque a de l’ambition atteindra son objectif, peu importe son genre.
"Selma Dinia : Sans sponsor, cela devient difficile pour les familles des sportives "
Lorsque Zaineb Khribeche, Championne du Maroc en tennis de table U15 ans, était encore très jeune, sa mère, Selma Dinia, a essayé de l’initier au sport à travers la danse. Cependant, la jeune fille avait une préférence marquée pour le football, avant de finalement opter pour le tennis de table.
Depuis ce jour, Selma est devenue l’une des plus grandes supportrices de sa fille, reconnaissant aujourd’hui les nombreux bienfaits du sport sur Zaineb.
Rachid Elbennaye : Le sport doit être accessible à toutes les filles.
Il a accompagné sa fille dans sa découverte du tir à l’arc alors qu’elle n’avait que six ans. Rachid a coaché Meriem jusqu’à ce qu’elle soit sélectionnée dans l’équipe nationale marocaine de tir à l’arc. Ce papa fier veut aider sa fille à réaliser son rêve de se qualifier pour les Jeux Olympiques.
Pour Rachid, toutes les filles devraient pouvoir pratiquer un sport. Il encourage d’ailleurs les familles à laisser leurs filles pratiquer le sport de leur choix.
"Lotfi Benali : Sophia a tout ce qu’il faut pour devenir une grande golfeuse "
Il n’imaginait pas que sa fille allait se passionner pour le golf comme lui et pourtant. Lotfi Benali est ravi de voir Sophia s’épanouir dans le sport qu’il pratique lui même depuis 25 ans. Il a même arrêté toute activité d’encadrement pour se consacrer à l’accompagnement de sa fille, afin de lui permettre d’aller le plus loin possible dans sa pratique.
"Mustapha Imitik : je ne serais jamais un obstacle face aux ambitions de ma fille "
Mustapha a remarqué que sa fille, la championne marocaine Nejma Imitik, est devenue plus indépendante depuis qu’elle pratique le karaté. La jeune fille âgée d’à peine 16 ans, rêve de devenir championne du monde dans sa discipline un jour. Quant à son père, il est aujourd’hui son principal supporter. Il promet qu’il ne sera jamais un obstacle sur son parcours sportif.
Zhor Khattabi : Soutenons nos filles dans leur choix
Zhor a inscrit sa fille Kenza au tennis quand celle-ci avait cinq ans.
La maman de celle qui est depuis devenue championne du Maroc de Tennis U16, voulait mettre sa fille au sport pour occuper son temps libre.
Zhor Khattabi rêve aujourd’hui de voir sa fille devenir une joueuse professionnelle. Pour cela elle encourage Kenza à travailler dur, à persévérer dans l’entraînement et à ne jamais abandonner, quelles que soient les circonstances.
Yassine Tebbaï : Ma fille va hisser le drapeau marocain partout dans le monde
Il est très fier de sa fille qui enchaîne les titres de championne au Maroc et à l’étranger comme surfeuse.
Yassine Tebbaï, le père de Lialias, croit en sa fille et affirme qu’elle va aller très loin dans sa discipline.
Il rappelle aussi que les jeunes surfeuses comme Lilias, ont besoin de soutien, moral et financer, pour continuer leurs carrières sportives.
Ma3aki - Hanan Kabiba : "Je suis heureuse de voir ma fille sur un terrain de foot"
Grâce à son père qui croyait en l’égalité entre les filles et les garçons, Hanan a pu faire du volley quand elle était jeune.
C’est ce qui l’a poussée, à son tour, à soutenir sa fille, Nihad, quand elle a voulu faire du foot.
Hanan assiste aux matchs de sa fille et l’encourage à continuer sa carrière sportive.
Elle conseille à Nihad de s’accrocher à ses rêves car le chemin peut être semé d’embûches.
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Batalate (Championnes)

« Btalate » est un nouveau programme qui met en lumière les exploits féminins handisport au Maroc. Pour cela, Taja vous présente quatre championnes marocaines qui racontent leurs histoires : Fouzia El Kassioui, Hayat Elgaraa, Najwa Awane et Yousra Karim.

Fouzia El Kassioui : Ma médaille paralympique est ma réponse à ceux qui se moquaient de moi
Pour Fouzia, sa médaille d’argent en lancer de poids à Tokyo était un bouclier contre les regards et propos moqueurs dont elle a beaucoup souffert. Surtout depuis qu’on lui a diagnostiqué une paralysie cérébrale à l’âge de 10 ans.
Hayat Elgaraa: Quand j’ai gagné ma médaille à Tokyo j’ai oublié les difficultés que j’ai rencontrées
La médaille de bronze qu’elle a décrochée à Tokyo en lancer de poids a changé la vie de Hayat. Elle lui a permis de s’imposer face à ceux qui doutaient de ses capacités. Aujourd’hui, elle invite les sponsors à soutenir le handisport et ses athlètes.
Najwa Awane : Nous avons besoin de plus d’accessibilité aux structures sportives
Amputée de la jambe gauche en 2008, Najwa s’est passé de sport pendant 4 ans avant de découvrir le tennis en chaise roulante. Celle à qui des clubs ont refusé l’accès à cause de sa chaise est aujourd’hui championne d’Afrique dans sa discipline.
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TAJAra2i

La série « Tajara2i » vous présente des jeunes sportives marocaines, qui nous racontent leurs histoires et comment elles ont fait face aux stéréotypes genrés.

Hiba : Aucune loi ne dit que le foot est pour les garçons
Depuis 5 ans, Hiba a su s’imposer sur le terrain dans une équipe de garçons. Sur le terrain, c’est une joueuse comme les autres. Et pour ceux qui ont encore du mal à voir des filles chausser leurs crampons, Hiba a appris à ne plus les écouter.
Asma : avec mes copines, nous avons creusé notre piste d’entrainement
C’est dans le désert qu’Asma s’entraine pour les épreuves de trail. La jeune native de Zagora n’a pas été freinée par le manque d’infrastructures dans sa ville. Elle a creusé une piste d’entrainement pour continuer à pratiquer son sport préféré.
Amira:les filles qui souffrent d’un handicap physique ne devraient pas renoncer au sport
Amira Allouche souffre d’un problème à l’épaule depuis la naissance. Moquée par les enfants, elle a appris à travers le rugby, à croire en elle et à ne pas prêter attention aux critiques des autres. Le sport est son bouclier face aux discriminations.
Amina : le manque de moyen m’a empêchée de concourir à l’international
La jeune Amina a choisi le Kung-fu malgré les nombreuses critiques qu’elle a entendues. Mieux encore, les stéréotypes auxquels elle a fait face ont renforcé sa personnalité et sa volonté d’aller de l’avant.
Ranya Squalli : La mer est ma maison
La jeune championne marocaine invite les filles à essayer le surf avant de dire que c’est un sport de garçons. Ranya rêve d’être parmi les meilleures surfeuses internationales et ce ne sont pas les critiques de certains qui vont l’en empêcher.
Mounia : « nous avons besoin du public et des sponsors à nos côtés »
Jeune basketteuse de 16 ans, Mounia fait partie d’une équipe locale de la ville d’Essaouira. Elle nous raconte son amour pour le basket et les difficultés sociales et matérielles rencontrées sur le terrain et en dehors.
Chaymae, une cavalière avec des rêves plein la tête
L’art équestre marocain « Tbourida » a intégré le patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. L’occasion pour #Taja de vous dévoiler le 2ème profil de la série #Tajara2i : Chaymae, cavalière de Sidi Bennour.
Romayssa et la passion des arts martiaux
Romayssa et la passion des arts martiaux Romaysa Rhouni, 13 ans, est une graine de championne marocaine qui s’illustre depuis des années dans plusieurs disciplines d’arts martiaux. Elle est la preuve que les filles ont leur place sur le tatami. Son rêve ; décrocher un jour un titre mondial.
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Ma3aki

« Ma3aki », ce sont des témoignages de parents qui soutiennent leurs filles dans leur choix sportifs et qui invitent les autres les familles à en faire de même.

Bassidi : Je veux permettre à ma fille de pratiquer le sport de son choix
Depuis que sa fille a choisi le football, Bassidi s’est donné comme mission de la soutenir et de l’encourager. Qu’elle joue dans une équipe de garçons ou de filles, cela ne change rien. Car le foot c’est pour tout le monde comme il dit.
 
Fatima : Le sport n’a pas de genre
Quand sa fille va à l’entrainement, Fatima est tranquille. Elle sait qu’elle va pratiquer un sport qui va lui faire beaucoup de bien. Les critiques des gens elle n’en tient pas compte et préfère soutenir Asma dans sa pratique sportive.
Idriss Allouche : Dans le sport, les filles peuvent performer autant que les garçons
Même si sa fille souffre d’un problème à l’épaule depuis la naissance, Idriss a toujours soutenu Amira dans ses choix sportifs, même quand elle a opté pour le rugby. Pour lui, le sport n’a pas d’âge ni de genre.
Mona : Nous soutenons notre fille avec les moyens dont nous disposons
Pour Mona, le sport a renforcé la personnalité de sa fille, Amina, et en a fait une étudiante studieuse. C’est à partir de son expérience avec sa fille que Mona conseille aux familles d’encourager leurs filles à pratiquer un sport de leur choix.
Mehdi Squalli : Si ma fille était un garçon, elle aurait eu plus de sponsors
Mehdi est le papa de Ranya, triple championne marocaine de Surf. Il dit aux familles qui empêchent leurs filles de surfer que c’est une erreur et rappelle aux sponsors qu’il ne faut attendre qu’une fille gagne des prix pour s’intéresser à elle.
Amina : Grâce au sport ma fille est devenue une femme indépendante
Amina a toujours encouragé sa fille à faire du sport. Cette mère de famille assure aujourd’hui que le sport a aidé à renforcer la personnalité de Mounia. Elle invite les familles à encourager leurs filles car le sport les rendra plus sûres d’elles.
Tamou : grâce à « Tbourida », ma fille est devenue plus courageuse
Cette maman qui avait peur de voir sa fille sur un cheval, encourage aujourd’hui les familles à laisser leurs filles pratiquer « Tbourida », cet art équestre marocain. Elle rêve même de voir Chaymae à la tête d’une équipe féminine dans son village.
Mustapha : « Ma fille a le droit de pratiquer le sport de son choix »
En l’absence d’un sponsor, Mostapha continue de faire des sacrifices pour aider sa fille Romayssa à poursuivre son rêve de devenir une championne de Muay Thai. Il invite toutes les familles à toujours soutenir leurs filles dans leurs choix sportifs.