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Les trois rameuses marocaine, soudanaise et qatarie continuent leur chemin à Tokyo en se préparant pour les finales E/F même si le rêve de décrocher une médaille olympique est désormais lointain. Sarah Fraincart, Esraa Khogali et Tala Abu Jbara concourent dans la catégorie Skiff femmes.

L’aviron est un sport qui demande force et résilience. C’est la seule discipline où les participantes franchissent la ligne d’arrivée en lui tournant le dos et en gardant les yeux rivés sur les 2000m parcourus.

Les compétitions d’aviron ont lieu cette année dans le Canal de la Forêt de la Mer à Tokyo, et elles connaissent la participation de trois rameuses de la région MENA, dans la catégorie Skiff femmes.

C’est la première participation du Soudan dans les épreuves d’aviron que signe Esraa Khogali, 29 ans, avec cette qualification aux JO de 2020. La rameuse a gagné son ticket pour Tokyo en s’imposant lors du Championnat d’Afrique à Tunis en 2019. Esraa n’a pourtant découvert l’aviron que 4 ans plus tôt. Elle qui était surtout passionnée de tir à l’arc. Aujourd’hui, elle ne décrochera pas de médaille à Tokyo mais elle reste dans la compétition et compte bien disputer la finale F vendredi.

 

La Qatarie Tala Abu Jbara, 28 ans, a dû aussi s’imposer en Asie pour gagner sa qualification. En effet, celle-ci fut rendue possible grâce au record enregistré par Tala lors du Championnat asiatique d’aviron au Koweït en 2019.

L’histoire de la rameuse qatarie avec l’aviron a commencé il y a dix ans. Elle avait commencé avec des équipes féminines mais a du vite se résoudre à ramer seule ayant choisi un sport qui a peu de disciples dans son pays.

De son côté, la marocaine Sarah Fraincart, 22 ans, est la première rameuse de son pays à prendre part à des épreuves olympiques. Pour elle, l’objectif de sa participation était de gagner en expérience même s’elle n’a pas réussi à décrocher une médaille.

 

La journée de vendredi sera donc décisive pour les trois rameuses. Elle déterminera leur place dans le classement général.

Pour rappel, les épreuves d’aviron ont été ouvertes aux femmes en 1972 lors des JO de Montréal. Quant à l’édition de Tokyo, elle restera dans l’Histoire comme celle qui a instauré la parité, en remplaçant l’épreuve du quatre sans barreur poids léger masculin par celle du quatre sans barreur féminin, sur décision de la Fédération internationale des sociétés d’aviron.

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