Lire aussi

Salma, la cavalière du désert

Salma, la cavalière du désert

En Arabie Saoudite, l’élevage de pur-sang arabes et la pratique de l’équitation demeurent des activités ancestrales. Néanmoins, rares sont les femmes qui osent monter à cheval… Salma, une cavalière d’origine franco-marocaine, est l’une de ces…

Le marketing des sports féminins: une pertinence avérée

Le marketing des sports féminins : une pertinence avérée

Le sport professionnel féminin connaît, depuis quelques années, une croissance remarquable, suscitant un intérêt pour le marketing sportif lié aux femmes. Des efforts ont, dans ce sens, été déployés pour soutenir les athlètes et développer…

Jeux Paralympiques : Malak Abdelshafi se jette à l’eau malgré son handicap

A tout juste 18 ans, Malak Abdelshafi a déjà beaucoup accompli pour une toute première participation aux Jeux Paralympiques de Tokyo. La jeune nageuse égyptienne repart certes sans médailles, mais son parcours n’en est pas moins inspirant pour autant.
Credit Phtoo: BUDA MENDESGETTY IMAGES ASIAPACGetty Images via AFP

Malak a 10 mois lorsqu’elle est victime d’un accident qui la laisse paralysée des membres inférieurs. Les médecins conseillent alors à sa famille l’hydrothérapie pour maintenir la circulation sanguine dans ses jambes.

Après plusieurs années passées dans les piscines, la jeune Malak tombe amoureuse de la natation. Elle qui s’est retrouvée en chaise roulante, apprécie le temps passé dans l’eau. Elle est d’ailleurs encouragée par son entraîneur qui la trouvait très talentueuse.

Malak Abdelshafi décide alors de commencer une carrière sportive très jeune. A 9 ans seulement, elle remporte la médaille d’argent lors de son tout premier championnat. Elle enchaîne alors les compétitions, jusqu’à rejoindre l’équipe nationale égyptienne en 2014. Elle devient alors la plus jeune joueuse de l’équipe, et entame une carrière professionnelle à tout juste 11 ans.

Depuis, Malak cumule les médailles. Plus d’une quarantaine, décrochées aussi bien dans des compétitions nationales en Egypte que lors de championnats internationaux. De plus, elle a été classée deuxième mondiale junior en 2018.

Malak s’est blessée au poignet la même année et a été diagnostiquée de la maladie de Kienböck. Ceci l’a poussée à devoir retirer des os de son poignet gauche. Etant donné ses mouvements limités, suite à l’opération, elle ne pouvait pas participer en 2019 à une compétition qualifiante pour les Championnats du Monde.

Son équipe fait une demande « d’exception », auprès du Comité Paralympique International et obtient gain de cause.  Malak, se qualifie aux Championnats du Monde, où elle se classe dixième, bat le record d’Afrique et décroche son ticket pour les Jeux Paralympiques de Tokyo.

Alors certes Malak n’a pas décroché de médailles au Japon, mais cela n’enlève rien à son exploit. Dans les épreuves du 100m brasse, elle a réussi à se qualifier à la phase finale, avant de se classer dernière lors de celle-ci. Mais Malak a désormais en ligne de mire, les Jeux Paralympiques de 2024, à Paris.

Twitter
Email
Facebook
LinkedIn
Pinterest