Lors du 100 mètres de la Ligue de diamant, Madawi Al-Shammari réalise un temps de 11,88 secondes, battant son propre record sur le plan national, anciennement établi à 12,34 secondes.
Moins d’une semaine après cet exploit, Madawi se surpasse pour la troisième fois, avec un chrono de 11,68 secondes, lors du Championnat international de Bursa en Turquie. Ainsi, la Koweïtienne confirme son statut de compétitrice redoutable, avant de se lancer dans la course aux médailles des Jeux olympiques (JO) de Tokyo.
C’est sur le stade de la capitale nippone qu’Al-Shammari s’est qualifiée pour le premier tour des premières épreuves éliminatoires du 100 mètres. Elle a occupé la troisième place, avec un temps de 11,82 secondes, aux JO. Son aventure olympique prend fin lors des tours qualificatifs en demi-finale, après avoir terminé à la huitième et dernière place du sprint de 100 mètres, enregistrant un temps de 11,81 secondes.
En dépit de son élimination, sa participation aux JO a été saluée par la presse koweïtienne, qui a qualifié sa performance d’« honorable ». Depuis sa sélection avec l’équipe nationale féminine junior en 2013, les médias koweïtiens n’ont eu de cesse à l’encourager et suivre de près son parcours. En août dernier, la sprinteuse a participé aux Jeux de la solidarité islamique à Konya, en Turquie.
Lors de cette édition, elle parvient à se qualifier en demi-finale du 100 mètres, avec un temps de 11,60 secondes. En plus de cette réalisation importante pour l’athlétisme féminin koweïtien, Madawi Al-Shammari a également atteint la finale du 200 mètres. Bien qu’elle n’ait remporté aucune victoire lors des deux courses, l’expérience qu’elle a acquise lui a permis de disputer la Coupe du monde d’athlétisme, Eugene 2022.
« Je n’étais pas en forme, à ce moment-là, à cause du décalage horaire entre le Koweït et les Etats-Unis », a déclaré Al-Shammari, après avoir fini 7e au premier tour du 100 mètres de la Coupe du monde d’Eugene. Selon un communiqué de l’agence de presse française AFP, la championne koweïtienne, qui a terminé la course en 11,91 secondes, a indiqué que la compétition était « difficile ». Pour rappel, il s’agit de la troisième course internationale à laquelle Madawi participe, après les Jeux olympiques de Tokyo et la Ligue de diamant, au Qatar.
Ayant pris part à ces trois championnats internationaux, Al-Shammari a réussi à hisser son nom aux côtés de ceux qui brillent dans le domaine du sprint féminin, issus de la Jamaïque et d’Amérique. C’est dans ce sens que la Koweïtienne nourrit désormais des rêves plus grands. Concernant ses projets d’avenir, elle annonce : « Mon ambition est de participer davantage à des compétitions internationales, de battre plus de records au Koweït et de remporter la médaille d’or arabe et asiatique ».
Les sports féminins au Koweït ont commencé à émerger dans les années 70, avec la création d’une équipe féminine de basketball et une autre, de volleyball. Madawi Al-Shammari fait partie aujourd’hui de ces athlètes qui contribuent au rayonnement des femmes koweïtiennes dans le monde du sport.