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La boxeuse algérienne, Imane Khelif, a décroché une médaille d’argent historique, aux mondiaux féminins de boxe (63 kg), après avoir perdu la finale contre sa rivale irlandaise, Amy Sarah Broadhurst. Elle s’est donc contentée de la deuxième place et devient, par conséquent, la première boxeuse algérienne et africaine à atteindre la finale du championnat du monde, qui a été lancé en début de siècle.
Sa compatriote, Ishraq Chaib, elle, a réussi à obtenir le bronze dans la catégorie des 66 kg, pour sa première participation au championnat du monde. Elle s’est inclinée en demi-finale devant celle qui a occupé la première place de l’édition 2018 en Hongrie, la Canadienne, Charlie Cavanagh, 3-2.
Au total, quatre boxeuses ont représenté l’Algérie aux championnats du monde féminins en Turquie : Iman Khelif (-63 kg), Ishraq Chaib (- 66 kg), Roumaissa Boualem (-50 kg) et Fatiha Mansouri (-48 kg).
Au lendemain de l’exploit de Khelif, la pugliste marocaine, Khadija El Mardi, s’est vu décerner la médaille d’argent (81 kg), après sa défaite face à la Turque, Demir Sennur. Ainsi, la détentrice du bronze à l’issue du championnat du monde, qui s’était tenu en Russie, en 2019 devient la deuxième boxeuse africaine et arabe à atteindre la finale, après l’Algérienne Khelif.
El Mardi était sur le point d’inverser le cours de la finale et de remporter l’or puisqu’elle a surclassé son adversaire au premier tour. Elle s’est, néanmoins, inclinée devant elle, d’un point, avec un score de 28/29, pour offrir au Maroc l’unique médaille remportée, dans le cadre de ces championnats.
Le Maroc aura connu une participation importante aux mondiaux féminins de boxe, dans le sens où six athlètes, représentant le pays, y ont pris part : Mouttaki (- 48 kg), Zohra Ez-Zahraoui (- 54 kg), Widad Bertal (- 57 kg), Chaimae Ghadi (- 60 kg) et Omaima Belhabib (- 66 kg) et Khadija El Mardi (+81 kg).
Il convient de noter que les résultats cités précédemment ne constituent pas les premières réalisations arabes en la matière. En effet, la boxeuse égyptienne, Samiha Ali Hussein, avait déjà remporté deux médailles de bronze (-52 kg), lors des éditions de 2005, en Russie et de 2006, en Inde. Quelques années plus tard, en 2010, la Tunisienne, Rim Jouini, a obtenu le bronze, dans l’île de la Barbade : première médaille accordée à la Tunisie, au lendemain d’un championnat de boxe féminine.
Malheureusement, cette année, l’Egypte, représentée par Rahma Mahfouz et Eman Mohamed a été exclue des premiers tours du tournoi, en Turquie.
Même scénario au Koweït, dont l’athlète, Noura Al-Mutairi, a également été éliminée dès le premier tour. Celle-ci avait pourtant bel et bien remporté la médaille de bronze, lors de l’édition de 2011 du championnat d’élite de boxe asiatique. A noter que Noura était la seule femme du Golfe à participer à la compétition, dans la catégorie (-63kg). Elle devient ainsi la première boxeuse du Golfe à prendre part aux championnats du monde féminins de boxe.
