Politique, culture, sport : des riches monarchies du Golfe au pauvre Yémen en guerre, de jeunes femmes de la péninsule arabique cherchent désormais à s’imposer et à inspirer les futures générations dans une région particulièrement conservatrice.
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Sur un circuit de karting à Ryad, la capitale de l’Arabie saoudite, jadis l’un des pays les plus restrictifs pour les femmes, Esraa Aldkheil, en combinaison noire et rouge de Formule 1, rêve de devenir la première championne de sports automobiles du royaume, face à une quinzaine de concurrents, tous des hommes.
Le jour, la jeune femme de 28 ans est chercheuse en chimie biophysique pour, dit-elle, financer sa véritable passion en attendant les sponsors.
“Je vois un bel avenir pour moi en Arabie saoudite”, se réjouit Esraa Aldkheil, qui s’entraîne dans une salle de sport deux à trois heures par jour, cinq jours sur sept.
Ce soir-là, elle termine quatrième de la course : “Quand on part de zéro, il y a d’énormes défis à relever” pour se hisser sur la première marche du podium, dit-elle.
“Je veux être un exemple pour toutes les filles qui n’ont pas confiance en elles”, confie-t-elle.
A 18 ans, Habiba Maher est devenue la première femme joueuse de golf de son pays, le Bahreïn. Sur la verdure impeccable d’un terrain de la capitale Manama, elle s’entraine en polo vert et casquette noire vissée sur la tête.
“Mon rêve est de participer à des championnats internationaux (…) contre des femmes professionnelles du monde entier”, confie la jeune étudiante qui vient d’intégrer l’université américaine de Manama.
“Je rêve de remporter la première place, de brandir haut le drapeau de mon pays et de prouver que nous, les femmes bahreïnies, pouvons gagner le premier prix”, espère-t-elle.