
« Une fierté nationale », « notre ambassadrice du bonheur », malgré sa défaite samedi en finale à Wimbledon, la star tunisienne du tennis Ons Jabeur a été célébrée par des Tunisiens, encore tout ébahis de sa présence à ce niveau du prestigieux tournoi du Grand Chelem.
Depuis deux ans, Ons Jabeur est devenue « Onstoppable », un surnom qui résume la trajectoire, inarrêtable, de celle qui s’est qualifiée jeudi à Wimbledon pour sa première finale d’un tournoi du Grand Chelem, et qui se veut « une source d’inspiration » pour son pays, le monde arabe et le continent africain.
La Tunisienne Ons Jabeur, 10e joueuse mondiale, a remporté le deuxième titre de sa carrière, le plus prestigieux, samedi soir à Madrid aux dépens de l’Américaine Jessica Pegula (14e), battue 7-5, 0-6, 6-2, à deux semaines de Roland-Garros (22 mai-5 juin).
La Tunisienne Ons Jabeur, première joueuse de tennis du monde arabe, hommes et femmes confondus, à accéder au top 10 mondial, tutoie les sommets sportifs grâce à sa détermination, mais garde un attachement viscéral à son pays.
Les sportifs de haut niveau ont longtemps gardé leurs tourments pour eux, avant de les révéler une fois leur carrière terminée mais, à l’image de la joueuse de tennis Naomi Osaka et, depuis mardi en pleins JO de Tokyo, de la superstar de la gymnastique Simone Biles, ils n’hésitent plus à dévoiler leurs maux intérieurs.
A l’université, Tala Abujbara passait la majeure partie de son temps sur le terrain de basket-ball, mais un entraîneur d’aviron qui avait repéré le potentiel de l’étudiante « grande et athlétique » lui a proposé de troquer le ballon pour des rames.
La Tunisienne Ons Jabeur est devenue la première femme arabe à remporter un titre sur le circuit de la WTA grâce à sa victoire en finale dimanche 20 juin 2021 à Birmingham contre la Russe Darya Kasatkina. 7-5, 6-4.