Des études scientifiques ont montré que le tennis de table présente des avantages pour les patients atteints de la maladie de Parkinson. La pratique de ce sport atténue, en effet, la sévérité des symptômes. Suivez-nous pour plus de détails.
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Concentrée sur sa partie de ping-pong, Luci Krippner ne quitte jamais des yeux la petite balle ronde. Pendant ces précieux moments d’activité intense dans la salle de sport berlinoise (Allemagne), elle parvient à masquer les symptômes de sa condition physique. Ses bras retrouvent leur agilité perdue. Comme si la maladie de Parkinson, cette une pathologie neurodégénérative dont elle souffre depuis 2015, avait disparu.
« Parfois, je m’entraîne librement pendant 3 heures sans me fatiguer. C’est génial », se réjouit-elle.
Luci affirme que « la pratique du tennis de table réduit ses tremblements et rend ses mouvements moins douloureux ». Au milieu du fracas des balles rebondissant sur les tables bleues, sa voix résonne : « Et en prime, je dors mieux la nuit ».
Depuis l’année dernière, Luci Krippner s’entraîne deux fois par semaine avec une dizaine de membres de l’association « Ping Pong Parkinson » qui promeut les bienfaits thérapeutiques de la discipline sportive.
Ces pongistes atteints de la maladie de Parkinson ne ménagent aucun effort pendant leurs séances, enchaînant les smashes, dans l’objectif de remporter le point contre le camp adverse.
« Lorsque je joue régulièrement, mon besoin en médicaments diminue », assure le coach Andreas Moroff, 54 ans.
Ce dernier explique que « chaque joueur peut s’arrêter quand il veut pour boire de l’eau ou prendre son médicament », à base de dopamine, afin de stopper temporairement les symptômes.
Entre deux matchs ou après l’entraînement, les pongistes échangent parfois au sujet de leur maladie. « Ici, nous savons mieux que quiconque ce que nous vivons au quotidien, la douleur et l’anxiété », confie Andreas, qui s’entraîne environ 10 heures par semaine.
« Cela fait du bien de jouer avec des personnes qui partagent le même sort », ajoute Michael Siegert, 65 ans.
Après chaque point marqué, Siegert ne se dérobe pas à son plaisir, laissant éclater sa joie. Pour lui, « le ping-pong n’est pas seulement un loisir, c’est aussi une thérapie ».
Plusieurs membres de l’équipe, dont Andreas et Luci, disputeront la prochaine Coupe du monde de ping-pong pour les personnes atteintes de Parkinson. La compétition aura lieu en septembre et sera accueillie par l’Autriche.
Fondée en Allemagne en 2020, l’association « Ping Pong Parkinson » compte dans ses rangs environ un millier de membres pour 170 clubs.
Sur son site web, l’association s’appuie sur une étude japonaise de 2021, concluant que la pratique régulière du ping-pong contribuerait à réduire les symptômes physiques de Parkinson, tels que les tremblements et les raideurs.
L’association rappelle que près de 6 millions de personnes sont touchées par cette pathologie chronique, dont 400 000 en Allemagne. Elle peut aussi causer des troubles de la parole et du sommeil. Avec les années, les malades de Parkinson perdent progressivement leur mobilité et finissent en fauteuil roulant ou alités.