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Deux athlètes féminines dans la délégation yéménite à Tokyo

Elles étaient deux à représenter le Yémen à Tokyo. La nageuse Nuran Bamatraf et la tireuse Yasmine Al-Rimi faisaient partie de la délégation yéménite aux Jeux olympiques d’été de Tokyo 2020. Le début de la participation féminine dans les délégations olympiques du Yémen était lors des JO de Sydney en 2000, avec l’athlète Hana Ali Saleh, bien que le Yémen ait commencé à participer aux JO en 1984.

Depuis 2014, une guerre civile déchire le Yémen, engendrant la “pire crise humanitaire au monde” selon l’Organisation des Nations Unies. Néanmoins, les JO de Tokyo auront été l’occasion de parler de ce pays d’autres termes pendant quelques jours. 

Une participation olympique décrite comme peut-être modeste, mais certainement courageuse. L’équipe yéménite est représentée par deux athlètes femmes et trois hommes, dans quatre sports différents.

La nageuse Nuran Bamatraf, 21 ans, a choisi de participer aux Jeux olympiques pour la deuxième fois avec la nationalité yéménite de son père au lieu de sa nationalité américaine. Nuran a commencé à nager à l’âge de cinq ans aux États-Unis, et 12 ans plus tard, elle est devenue la première nageuse yéménite à représenter son pays aux Jeux olympiques. 

Aux JO de Rio de Janeiro en 2016, elle s’était classé 43e au 100 mètres papillon, avec un temps de 1 :11:16. Cette année, aux JO de Tokyo, Nuran s’est hissée à la 42e place en parcourant 100 mètres en 1:27:79. Un résultat qui ne lui permet pas de se qualifier pour la finale et met fin à son aventure olympique au Japon. 

Quant à la tireuse Yasmine Al-Rimi, 35 ans, elle a aussi quitté les Jeux olympiques après être arrivée avant dernière avec 551 points dans l’épreuve féminine de pistolet à 10 mètres air comprimé. Il s’agit de la première expérience olympique de Yasmine, mais pas de la première expérience extérieure de la star de l’équipe nationale de tir yéménite, qui a été nominée pour les Jeux olympiques après s’être classée 15e sur 25 participants, aux championnats du monde dans la capitale indienne, New Delhi en 2021. 

Elle a ensuite rejoint un camp de préparation pendant un mois au Qatar, en raison de la guerre dans son pays.

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