Lire aussi

Salma, la cavalière du désert

Salma, la cavalière du désert

En Arabie Saoudite, l’élevage de pur-sang arabes et la pratique de l’équitation demeurent des activités ancestrales. Néanmoins, rares sont les femmes qui osent monter à cheval… Salma, une cavalière d’origine franco-marocaine, est l’une de ces…

Le marketing des sports féminins: une pertinence avérée

Le marketing des sports féminins : une pertinence avérée

Le sport professionnel féminin connaît, depuis quelques années, une croissance remarquable, suscitant un intérêt pour le marketing sportif lié aux femmes. Des efforts ont, dans ce sens, été déployés pour soutenir les athlètes et développer…

Football : les Egyptiennes se tournent vers l’Europe

كي يتقدمن في مشوارهن الرياضي ويصرن أفضل مما كن عليه، تسعى العديد من اللاعبات إلى الاحتراف في دوريات أوروبية كروية. لاعبة كرة القدم المصرية رنيم أيمن زكي، قررت أن تترك بلادها مصر من أجل خوض تجربة احترافية في الديار الإسبانية، كي يشتد عودها وتصبح لاعبة بمميزات عالية. رنيم، تحكي لنا عن تجربتها في الدوريين المصري والإسباني، وأبرز أوجه الاختلاف بينهما.
رنيم أيمن

C’est dans le cadre d’une interview accordée à Taja Sport que la jeune sportive se confie sur son vécu au sein des ligues égyptienne et espagnole en retraçant les principales divergences entre les deux.

« En Egypte, le football féminin est largement négligé. Preuve en est : les équipes d’Al-Ahly et de Zamalek n’ont toujours pas réussi à créer une version féminine propre à elles » explique-t-Ranim. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la milieu de terrain égyptienne est partie pour l’Espagne, portée par le rêve de devenir une joueuse professionnelle et de représenter son pays dans les compétitions mondiales.

Ranim joue actuellement pour le SMX Athletic Club de Murcie, en Espagne. Elle a fait auparavant partie de Badajoz, qui a été dissoute pour des raisons financières. La footballeuse égyptienne mène, en parallèle, des études en gestion des entreprises, assurées en langue anglaise. Elle a dit également appris l’espagnol et le parle couramment. Elle est consciente de l’importance de maîtriser les langues internationales si elle veut réussir sa carrière.

Football : les Egyptiennes se tournent vers l’Europe

L’équipe actuelle au sein de laquelle grandit la Ranim évolue en quatrième division de la Ligue espagnole de football. “En Espagne, il y a six divisions de football qui jouissent presque du même niveau de performance et qui fondent leur jeu sur la même stratégie. Ce qui n’est pas le cas de l’Egypte, où seules quelques équipes se font la compétition”, précise-t-elle.

La footballeuse de 20 ans a déjà joué pour l’équipe Wadi Degla, qui est l’une des équipes égyptiennes ayant remporté le plus de victoires. Sa longue expérience dans le domaine, étant donné qu’elle s’est lancée dans cette discipline à l’âge de 10 ans, lui permet d’évaluer les deux ligues, espagnole et égyptienne.

“Du fait de mon expérience, je peux affirmer qu’une footballeuse issue de la région d”Afrique du Nord, et d’Egypte plus particulièrement, est en mesure de jouer dans les ligues européennes. J’insiste cependant sur le fait qu’il faut lui enseigner les principes du football à partir d’un très jeune âge, parce qu’en Europe, la pratique du football diffère de celle que l’on retrouve dans notre région. Il faut du temps pour s’y adapter”, avance la jeune femme.

Un parcours certes difficile pour Ranim qui veut améliorer sa performance et gagner en compétitivité, d’autant plus qu’elle est encore jeune. Toutefois, son ambition et sa détermination la poussent à mener son aventure jusqu’au bout. Son objectif est de jouer avec les grandes équipes d’Espagne mais aussi avec celle d’Egypte. Elle sait que cela est difficile à réaliser, mais son ambition dépasse toutes les bornes.

Football : les Egyptiennes se tournent vers l’Europe

Pourquoi le football ?

Ranim est athlète depuis qu’elle est toute jeune. Elle aime le sport et le pratique grâce au soutien apporté par sa famille et par sa mère plus précisément. C’est elle qui l’aide dans les moments difficiles. C’est dans le karaté que l’Egyptienne s’est d’abord lancée, accumulant les différentes ceintures. Elle se lance ensuite dans le ballet terrestre et aquatique avec le club égyptien Al-Ahly. Pourtant rien ne l’attire autant que le football.

Pour répondre à la question « Pourquoi avez-vous choisi le football ? », Ranim répond : « C’est le sport le plus populaire ». Et de raconter le moment où elle a avoué à sa mère sa passion pour ce sport, il y a environ dix ans. « Ma maman a été surprise de mon choix. Elle ne savait même pas qu’en Egypte les filles jouaient au football. »

Aujourd’hui, Ranim est footballeuse et est sur le point d’obtenir son diplôme en gestion d’entreprise. D’après elle, l’étude et le sport vont de pair.

Twitter
Email
Facebook
LinkedIn
Pinterest