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La rameuse Krimi a terminé deuxième en skiff poids légers, derrière la championne sud-africaine, Touna Har, qui a remporté la médaille d’or. En troisième place, est arrivée l’Italienne, Federica Cesarini, décrochant le bronze.
C’est la deuxième médaille consécutive que Krimi gagne cette année. Elle avait obtenu la médaille en bronze dans le cadre de la course de 22 km, au tournoi international de Tunis.
De ce fait, Krimi a exprimé sa grande joie du fait de son nouveau sacre en Italie. Un tel succès ne peut que la motiver sur le plan moral, surtout que cette année a été, pour elle, celle du labeur et des sacrifices en vue de se préparer pour les tournois à venir, notamment africains qualificatifs, pour les Jeux Olympiques de Paris de 2024.
Excellence sportive et académique
Khadija Krimi a débuté sa carrière sportive en tant que nageuse, avec le Tunisair Club, à l’âge de 3 ans, avant que l’entraîneur, Issem El Gharbi, ne la recrute, en 2009, comme rameuse pour représenter l’équipe des « Aigles de Carthage ». Elle a vite réussi à se distinguer et à mener la Tunisie aux podiums.
La rameuse tunisienne Krimi a été sacrée championne d’Afrique et arabe, dans les catégories skiff et deux de couple et a également remporté le bronze du championnat du monde en 2016, à la suite d’une performance sans précédent.
En plus de son excellence sportive, Khadija Krimi a excellé sur le plan académique, puisqu’elle a réussi à obtenir un diplôme d’ingénierie électromécanique. A ce propos, elle déclare : « l’équation est difficile. Concilier les deux domaines sportif et académique n’est pas chose évidente, mais mes entraîneurs m’ont appris une leçon : la différence entre un champion et une personne ordinaire réside dans le degré de sacrifice, car le champion n’est pas une personne ordinaire ».
