Lire aussi

رانيا الصقلي تتوج ببطولة المغرب لركوب الأمواج

Ranya Squalli sacrée championne du Maroc de surf

Comme d’habitude, la star du surf marocain, Ranya Squalli, continue de briller dans les compétitions auxquelles elle participe. Cette fois-ci, elle a remporté le championnat du Maroc dans la catégorie féminine Senior, qui s’est déroulé…

La pongiste irakienne, Najla Imad, remporte le titre d’« Athlète de l’année 2021 »

Dans un sondage réalisé par Taja Sport, la joueuse de tennis de table, Najla Imad, a été élue « Athlète de l’année 2021 », par les lecteurs de la plateforme. La championne irakienne, qui a participé aux derniers Jeux paralympiques de Tokyo, nous accorde une interview exclusive et nous révèle ses futurs projets.
Pongiste
Najla Emad

Najla, vous avez été élue « Athlète de l’année 2021 », avec un grand nombre de voix obtenues dans le cadre du sondage mené par Taja Sport. Que représente une telle nomination pour vous ?   

Avoir été élue « Athlète de l’année 2021 » signifie beaucoup pour moi. Détenir un tel titre me rend fière, d’autant plus que j’ai été choisie parmi les Irakiens. Je suis toujours prête à représenter mon pays dans des compétitions. Cette reconnaissance me motive à vouloir progresser sur le plan sportif. Je ferai de mon mieux pour atteindre les résultats attendus et pour lever haut le drapeau irakien, lors des manifestations sportives auxquelles je participerai. Je tiens à remercier le magazine Taja Sport, et lui souhaite beaucoup de succès. Merci également à tous ceux qui ont voté pour moi. Je vous en suis très reconnaissante, sachant que le meilleur reste à venir.

Comment faites-vous pour concilier sport et études ?  L’un n’affecte-t-il pas l’autre ?

Certes, cela est compliqué ! Je m’entraîne quatre jours par semaine et poursuit, en parallèle, mes études de Lettres. Au départ, j’ai eu du mal à concilier études et sport. Mais grâce à Dieu, je me suis imposé un programme qui m’a permis d’organiser mon emploi du temps, de façon à pouvoir faire les deux. Supposons que j’ai des cours le matin, je m’arrange de sorte à pouvoir suivre l’entraînement juste après et terminer mes devoirs en soirée. Je ne consacre jamais plus de deux heures à l’entraînement, et mes livres me suivent partout où je vais, ce qui me donne aussi le temps de me reposer.

La dernière fois que vous avez participé aux Jeux paralympiques, vous avez eu affaire à des adversaires plus âgés et plus chevronnés. Qu’avez-vous appris de cette expérience sportive ? 

Je suis fière de ma qualification aux Jeux paralympiques de Tokyo. D’autant plus que, du haut de mes 16 ans, j’étais la plus jeune pongiste de la compétition, ayant perdu trois membres de mon corps : mon bras droit et mes membres inférieurs.

Cette expérience paralympique a été unique, l’une des plus belles sportives que j’aie pu vivre. C’est un grand honneur que de défendre les couleurs du drapeau irakien dans le cadre de la plus grande compétition internationale.

Ajoutons à cela le fait que j’ai eu l’opportunité de me surpasser en tennis de table, vu que je me mesurais aux grands joueurs de la compétition, desquels j’ai beaucoup appris. J’ai également eu la chance de rencontrer certaines des plus grandes compétitrices de tennis de table.

Par ailleurs, je tiens à signaler que j’ai participé à ces Jeux avec des prothèses de jambes simples, là où les autres joueuses jouissaient de prothèses modernes, et technologiquement avancées. Cela ne m’a toutefois pas empêché de réaliser mon dessein, malgré la douleur.

Quels sont vos objectifs pour cette année ?

Je compte m’entraîner davantage et développer mes compétences sur le plan personnel, avec l’objectif de faire en sorte de pouvoir être qualifiée pour les Jeux paralympiques de Paris, en France.

En tant que sportive et femme, que souhaitez-vous dire aux lectrices et lecteurs de Taja Sport à l’occasion du Nouvel an ?

Mon message pour vous est le suivant : il n’y a rien qui soit impossible. La persévérance et la détermination nous permettent d’accomplir tout ce que nous voulons. Nous ne devons pas rester les bras croisés et attendre que la chose que nous désirons nous soit parachutée du ciel. Il faut travailler dur, le labeur étant une condition cruciale à la réalisation de nos objectifs.

Mon rêve ne s’arrête pas là, je veux devenir présentatrice sportive, et j’espère également remporter la première place en Asie et sur la scène internationale, notamment aux Jeux paralympiques de Paris.

Twitter
Email
Facebook
LinkedIn
Pinterest