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Les championnes paralympiques égyptiennes met en lumière le handisport dans leur pays

La délégation paralympique égyptienne a remporté six médailles lors des derniers Jeux paralympiques de Tokyo. Dont deux médailles d’argent, remportées par Rehab Radwan et Fatma Omar, en haltérophilie.
بارالمبياد طوكيو

La participation de l’Egypte aux derniers Jeux Paralympiques était spéciale, selon le Comité paralympique égyptien. Cela est dû, entre autres, aux diverses blessures subies par les athlètes égyptiens. Mohamed Yehia, membre du conseil d’administration du Comité paralympique égyptien a déclaré que :  “De nombreux athlètes masculins et féminins ont subi des blessures musculaires lors de la préparation de ces Jeux. Notamment à cause de l’augmentation soudaine de l’effort après une période de stagnation physique des muscles. Cela est dû au manque de clarté quant à la tenue de cet événement et à l’impact de la pandémie de Coronavirus sur les entrainements”.

Parmi les athlètes qui étaient sur le point de rater les Jeux de Tokyo à cause de leur blessure, on retrouve la légende égyptienne de l’haltérophilie paralympique Fatma Omar, qui s’était blessée au disque cervical avant le début de la compétition. Mais la détermination de Fatma et sa persévérance l’ont poussée à intensifier sa période d’entraînement et sa préparation physique et à participer. Fatma, qui a commencé à pratiquer l’haltérophilie à l’âge de dix-neuf ans, a réussi cette année à remporter sa sixième médaille paralympique consécutive, depuis sa première participation aux jeux de Sydney en 2000.

J’ai contracté deux fois le covid-19 et j’ai également été blessée aux vertèbres cervicales juste avant les Jeux olympiques de Tokyo. J’ai participé avec l’espoir d’obtenir le bronze parce que la blessure m’a empêchée de maintenir mon niveau. Dieu merci, j’ai obtenu la médaille d’argent », déclare Fatma.

La championne égyptienne d’haltérophilie a également ajouté qu’elle avait essayé de changer la perception qu’ont les gens des personnes à besoins spécifiques, en expliquant que sa participation aux Jeux paralympiques au cours des 21 dernières années fut un parcours plein de lutte, de patience et de travail rigoureux. Fatma espère que son nom sera inscrit sur une installation en Égypte en son honneur, comme cela s’est produit avec Feryal Abdel Aziz, médaillée d’or de karaté aux derniers Jeux olympiques de Tokyo.

Concernant les récompenses financières définies par le ministère égyptien de la Jeunesse et des Sports, les athlètes sont satisfaits quant à leurs valeurs. A noter que le ministère égyptien de la Jeunesse et des Sports avait défini les récompenses pour les médaillés olympiques et paralympiques comme suit : la médaille d’or est d’un million de livres égyptiennes, la médaille d’argent est de 750 000 livres égyptiennes et la médaille de bronze est de 500 000 livres égyptiennes. En plus d’allouer une pension mensuelle au champion olympique et paralympique à vie comme suit : 3 500 EGP pour les médaillés d’or, 2 500 EGP pour les médaillés d’argent et 2 000 EGP pour les médaillés de bronze. Ce barème financier a été établi depuis les Jeux Olympiques de Sydney 2000, à condition que le champion olympique ou paralympique bénéficie d’un salaire mensuel total d’un maximum de 3 médailles olympiques.

En ce qui concerne la couverture médiatique, et de manière générale, les médias égyptiens s’intéressent au handisport surtout lors des forums sportifs internationaux tels que les Jeux Paralympiques, et lorsque les athlètes obtiennent de bons résultats. En revanche, la difficulté réside dans le fait qu’aucun des médias n’a pu obtenir le droit de couverture télévisée pour cette édition, ce qui fait que la compétition n’a pas été diffusée en direct. La couverture médiatique s’est donc limitée à un suivi sur les différentes plateformes de réseaux sociaux, en plus des sites web sportifs et de certains programmes sportifs sur les chaînes satellitaires.

 

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