L’Égypte est fin prête à prendre part aux Jeux Méditerranéens d’Oran 2022. C’est dans le pays des pharaons, et plus précisément à Alexandrie, qu’a été inaugurée la 1ère édition de cette manifestation sportive.
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Classé 7e dans le cadre de la compétition, le pays détient, à ce jour, 142 médailles d’or, 194 d’argent et 231 de bronze. Afin de confirmer à nouveau la grandeur de l’Égypte dans l’histoire du bassin méditerranéen, 177 athlètes égyptiens issus de 19 fédérations seront présents en Algérie, du 25 juin au 5 juillet. La participation féminine est plutôt satisfaisante au sein de cette délégation égyptienne. En effet, 63 championnes ont été retenues pour 16 disciplines sportives, aux côtés de 114 athlètes masculins.
Par ailleurs, l’Égypte compte sur quelques-unes de ses vedettes olympiques pour remporter le Graal de la Méditerranée. Celles qui se font particulièrement remarquer sont, entre autres, la karatéka, Feriel Achraf, Maggy Achmaoui, au tir et la nouvelle vedette du tennis de table féminin en Égypte, Hena Djouda.
De quoi rassurer le public égyptien, qui a bon espoir de voir son palmarès orné de nouveaux trophées, en plus des 567 médailles récoltées lors des éditions précédentes des Jeux Méditerranéens. Qui sont donc les représentantes de la mère du monde à Oran ? Quelle est la proportion de femmes par discipline ? Focus sur l’Égypte aux Jeux Méditerranéens de 2022.
Avant de plonger dans ce dossier, il convient de rappeler que l’Égypte entame la compétition sans ses championnes, dans 3 disciplines sportives. Invité à présenter une liste d’athlètes en natation, football et cyclisme, le pays n’a malheureusement pas pu y répondre favorablement. Une absence qui ne sera pas sans conséquence dans cette course aux médailles. D’autant plus qu’en natation, l’Égypte est le tenant de 7 médailles, dont 3 obtenues par Farida Othman (2 d’or et une d’argent).
En gymnastique, la parité homme/ femme est parfaite : on compte 6 gymnastes féminines pour 6 autres masculins. Idem pour le tir, dont la délégation est marquée par la présence de la championne d’Afrique et olympique, Maggy Achmaoui, et sa consœur Sahar Talaat. Côté hommes, nous en compterons 4 sur le champ de tir.
Toutefois, le nombre d’hommes l’emporte dans tous les autres sports. En haltérophilie, seulement 3 femmes culturistes ont obtenu leur billet pour la méditerranée, tandis qu’ils sont 5 hommes à soulever les poids dans le tournoi. Pareil pour l’athlétisme ! Alors que 8 athlètes égyptiens prendront part aux jeux, Esraa Samir, Basant Awad, Rawan Ayman et Lina Amr sont les 4 et uniques dames à représenter l’Egypte en athlétisme. Pour ce qui est des épreuves de voile, nous relevons la participation de l’athlète olympique Dina Ramadan et de celle de Kholoud Mustafa, contre 4 hommes à la rame.
Plus équilibrée, la délégation de tir à l’arc a sélectionné Neda Azzam et Israa yacine, en plus de 2 autres archers.
Dans les sports collectifs, l’équipe féminine de handball manque à l’appel, alors que le volleyball et le basketball sont bel et bien attendus sur le terrain oranais de cette 19e édition des Jeux Méditerranéens. À ce propos, les dames du volley égyptien amorcent la compétition dans le groupe incluant la Grèce, la Macédoine et la Tunisie. D’autre part, l’Égypte est tombée dans le groupe B en basketball, avec la France, l’Italie et la Tunisie.
Les résultats des Égyptiennes en tennis de table suscitent une attention particulière. Il s’agit, en premier lieu, de ceux de Hena Djouda, qui est en tête du classement mondial et qui est considérée comme la future championne des Jeux Olympiques à venir. Arrivent ensuite Meriem Hicham et Dina Mochrif, toutes deux pressenties pour l’or dans cette édition, sachant que Dina est la tenante du titre méditerranéen, qu’elle remet en jeu cette année après avoir décroché la médaille d’or.
Le badminton féminin a lui aussi ses têtes d’affiche ! Doha Hani et Nora Yousry s’envolent en Algérie, après avoir participé aux Jeux Olympiques de Tokyo l’an dernier. Les 2 athlètes égyptiennes tenteront de décrocher le titre en simple et en double.
La championne d’Afrique 2021 de tennis, Sandra Sameh fait partie des joueuses favorites pour gravir les marches du podium. Dans la même discipline, on retrouve également Lamiss El Hossein et Aya Fethi.
La délégation de boxe d’Égypte envoie sur le ring 6 boxeuses et 9 boxeurs. Les chiffres sont approximativement les mêmes pour le sport de lutte : 6 femmes contre 11 lutteurs. À contrario, la présence féminine en judo est timide. Ainsi, Lamia Hassen est la seule judokate des Jeux Méditerranéens, là où 4 judokas masculins font partie de la liste des participants.
En taekwondo, l’Égypte a opté pour l’égalité des chances. Il y a autant de taekwondoïstes féminins que masculins dans cette délégation. Parmi eux, la médaillée d’or aux Jeux Africains 2019, Meyssoun Ihab, également championne d’Egypte et championne de la Ligue d’Afrique de Taekwondo 2021.
Le Karaté égyptien sera aussi représenté dans le bassin de la méditerranée avec 4 athlètes féminines, dont Feriel Achraf, la décorée d’or des JO de Tokyo et l’olympienne Mona Chaaban. Les performances des deux karatékas seront très commentées par les supporteurs égyptiens qui s’attendent à d’excellents résultats.
En 2018, lors de l’édition espagnole des Jeux Méditerranéens, l’Egypte a terminé 5e dans le classement, après avoir remporté 45 médailles, dont 18 d’or, 11 d’argent et 16 de bronze. Le pays a réalisé son plus beau score méditerranéen à Beyrouth (1959) avec 74 breloques. Mais c’est à domicile, en 1956, que l’Egypte récolte le plus grand nombre de médailles d’or, en engrangeant 23 trophées. L’enjeu est de taille pour les athlètes féminines égyptiennes ! Après avoir brillé aux Jeux Olympiques de Tokyo, parviendront-elles à se distinguer aux Jeux Méditerranéens d’Oran ?