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Malak Malaeb, la star libanaise de kick-boxing

Après avoir remporté le Championnat du Monde U18 de kickboxing, Malak Malaeb s’emploie à promouvoir la pratique des arts martiaux auprès des jeunes filles libanaises. Dans cette compétition mondiale, Malak s’est imposée face aux plus grandes championnes internationales de la discipline. Un exploit qui a propulsé la Libanaise au-devant de la scène sportive. Désormais, Malak Malaeb est un modèle de réussite sportive qui inspire les jeunes filles de son pays.

« Maintenant, je suis en mesure d’affronter des adversaires masculins et féminins plus âgés. De plus, l’art du combat me permet d’assurer ma propre défense », affirme la championne âgée de 11 ans.

Originaire de la ville de Baissour, dans le district d’Aley (gouvernorat du Mont-Liban), Malak a été sacrée championne du monde de kickboxing, au Pays de Galles, le 29 octobre dernier. Après une série de victoires au Liban, la petite championne a décroché la médaille d’or du Championnat national et par la même occasion, sa première qualification au Mondial féminin U18 de kickboxing. Pour rappel, seules les championnes nationales et anciennes championnes du monde peuvent participer à cette compétition.

Au Pays de Galles, Malak était accompagnée de son père, Ramzi Malaeb, qui est également son entraîneur et ancien champion du monde de kickboxing. La Libanaise a été désignée au tirage au sort pour affronter les championnes d’Allemagne et d’Angleterre. Avec des performances remarquables, elle bat ses deux adversaires et se hisse ainsi à la première place du Championnat du Monde, dans la catégorie des 8-12 ans (-35 kg).

Malak Malaeb, la star libanaise de kick-boxing

Dans une interview accordée à Taja Sport, Malak se félicite de cet accomplissement qu’elle n’aurait pu réaliser sans le soutien de ses parents. « Ma mère est ma plus grande supportrice. Mon Père, quant à lui, m’a transmis son savoir-faire et sa passion pour le kickboxing. Lui-même est quadruple champion du monde et 10 fois champion du Liban », a-t-elle confié.

Malak découvre le kickboxing à l’âge de 4 ans en accompagnant son père à l’entraînement. Petit à petit, ce dernier commence à l’initier à cet art martial. « Au début, je n’aimais pas l’entraînement. Mais lorsque j’ai participé à des tournois, j’ai eu un déclic. C’est là que ma passion pour ce sport est née », raconte l’adolescente.

À ce sujet, sa maman, Sara Meslah, indique à Taja Sport : « Ma fille Malak est issue d’une famille sportive. Son père est champion de boxe et son grand-père était footballeur. Nous l’avons encouragée à s’impliquer dans cette discipline ».

Malak Malaeb, la star libanaise de kick-boxing

Et d’ajouter : « Son père pratique les arts martiaux depuis qu’il est jeune. Quand il est devenu officier dans l’armée libanaise, il a fondé l’École Militaire des Arts Martiaux. Malak a grandi dans cet environnement et le parcours de son père l’a énormément inspirée. Celui-ci a toujours été à ses côtés dans les entraînements et les tournois. Aujourd’hui, nous sommes fiers d’elle et de ses réalisations. »

Une championne modèle

En plus de son succès sportif, la fille Malaeb figure parmi les meilleurs élèves de sa classe. À l’école, elle sensibilise ses camarades à la pratique du kickboxing et les encourage à la rejoindre en salle. « Quand je remporte une victoire, tous mes amis partagent mon bonheur, surtout les filles. Je suis fière d’avoir réussi à convaincre certaines d’entre elles à pratiquer cet art martial ».

Léa Malaeb, 8 ans, fait partie des amies et admiratrices de Malak. Aujourd’hui, elle partage avec elle la passion du combat, après avoir été gymnaste. « J’ai rencontré Malak et très vite, nous sommes devenues très proches. Je pouvais compter sur son aide et elle m’a tout appris », raconte la petite fille.

Sur la victoire de sa copine en finale du Championnat du Monde, elle déclare : « J’étais fière de Malak et très ravie de la voir à la télévision. Cela me pousse à persévérer pour remporter des compétitions. Je m’entraîne beaucoup pour devenir comme elle ».

Au pays du Cèdre, l’impossible n’est pas féminin. En effet, les Libanaises, quel que soit leur âge, imposent leur présence dans divers évènements sportifs. Elles sont de plus en plus nombreuses à s’engager dans cette voie, dès leur plus jeune âge. Parviendront-elles un jour à voir les sports féminins se démocratiser dans la société libanaise ? Cela semble très bien parti !

 

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