Par ailleurs, Rita Abou Jaoudé, membre de la délégation olympique libanaise, a déclaré à Taja Sport au sujet des préparatifs pour les Jeux méditerranéens :
« Depuis un mois et demi, nous suivons un programme d’entraînement intensif avec les coachs, afin d’être prêtes le jour J à livrer notre meilleure performance. Nous espérons offrir des médailles au Liban ».
En ce sens, la joueuse d’escrime et coach poursuit : « En tant que sportives, nous déployons beaucoup d’efforts ; nous comptons sur nous-mêmes et nous nous consacrons à notre objectif de réussite. Aujourd’hui, nous faisons de notre mieux pour continuer ».
Selon Rita Abou Jaoudé, il est important que l’escrime soit davantage démocratisée au Liban, en particulier pour la gent féminine. « Nous disposons d’une équipe forte et de haut niveau, qui est l’auteur de réalisations exceptionnelles en championnats locaux, arabes et internationaux », insiste l’escrimeuse.
D’autre part, Zeinab Khatoun, qui est attendue sur le ring des Jeux Méditerranéens, a rappelé l’importance de cette compétition, qui donne aux athlètes l’opportunité de se mesurer à des adversaires internationaux, au plus haut niveau. Mais la boxeuse libanaise ne compte pas se laisser impressionner.
« Je vise la victoire, et je ferais tout mon possible pour y parvenir », a-t-elle confié à Taja Sport.
En l’absence de financement des sports féminins, Zeinab a décidé de devenir entraîneur de boxe afin de couvrir les dépenses liées à son propre stage d’entrainement et à ses divers besoins.
« J’ai commencé ma carrière dans la boxe à l’âge de 32 ans. En l’espace de quelques années, j’ai pu gagner plusieurs trophées et aujourd’hui je vais participer à cette compétition », raconte-elle-fièrement.
Cette dernière explique que « l’adage selon lequel la boxe serait un sport réservé aux hommes est révolu », avant d’ajouter : « Mon parcours est, en soi, un témoignage défiant l’idée que le sport obéit à une certaine limite d’âge. J’ai 38 ans et j’ai l’impression d’être plus forte que mes jeunes rivales ».