La domination égyptienne
Le squash féminin égyptien a, une nouvelle fois, confirmé son leadership continental et international, à l’occasion de trois tournois disputés en ce mois de novembre. Lors du Championnat d’Afrique au Zimbabwe, l’Égypte obtient la note maximale des épreuves collective et individuelle.
En effet, l’équipe féminine égyptienne de squash a battu son homologue sud-africaine, 2 sets à 1. Tandis qu’en simple, la compétition a affiché une finale 100% égyptienne, avec la victoire de Mona Walid sur Kenzy Ayman (3/2).
Les Égyptiennes se sont une fois de plus offert un duel entre compatriotes, au Championnat du Monde Universitaire de Squash, qu’elles ont disputé à domicile. Ainsi, Sana Ibrahim a affronté Nour Aboulmakarim en finale. Après une égalité parfaite dans les 2 premiers sets ( 2/2), Nour a dû renoncer au jeu, en raison d’une blessure survenue au cours de la 5e manche. De facto, c’est Sana Ibrahim qui a remporté le titre.
Dans la catégorie Gold, Nour el-Tayeb, classée sixième mondialement, est parvenue à se hisser à la 2e place. Finaliste à l’Open de Singapour, l’Égyptienne s’est inclinée (3/0), devant l’Australienne Joelle King.
Aujourd’hui, les Égyptiennes se préparent pour le plus grand tournoi de squash féminin, à savoir le Championnat du monde, qui se déroulera en Égypte du 10 au 16 décembre.
La Fédération égyptienne de squash a désigné Engy Khairallah à la tête de l’équipe féminine. L’ancienne championne et désormais sélectionneuse, tentera de décrocher le titre du prochain Championnat du monde.
En 2008, Khairallah, capitaine de l’équipe nationale, avait déjà remporté le championnat du monde, accueilli alors en Égypte. Un exploit exceptionnel dans l’histoire du sport égyptien, puisque le pays des pharaons a obtenu, grâce à cette victoire, son premier titre mondial.