La domination égyptienne se poursuit sur la scène mondiale, en matière de squash féminin et masculin, et ce depuis le milieu des années 90.
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Nouran Gohar, Nour El Sherbini et Hania El Hammamy sont arrivées à la tête du dernier classement, tel qu’annoncé par la Fédération Internationale Professionnelle de Squash (femmes). (Association Internationale des joueuses de Squash) ?
L’Egypte, pionnière dans l’organisation des tournois internationaux
Dès le début du 19e siècle, les Egyptiens ont investi dans le squash. Les tournées se sont multipliées à partir des années 1930, et ce sport s’est transformé, pour le leader Egyptien, en un outil d’investissement social et économique pour ses habitants.
L’Egypte se démarque des autres nations, à plusieurs niveaux : l’excellence de ses joueuses et joueurs qui ont réussi à remporter bon nombre de tournois internationaux de squash ainsi que la capacité du pays à organiser des championnats internationaux sur son territoire, tout au long de l’année, en optant pour des sites touristiques exceptionnels. Le dernier tournoi, pris en charge par le pays des Pharaons, est celui des Championnats du monde de squash (masculin et féminin), qui ont pris fin récemment et qui se sont tenus au Musée national de la civilisation égyptienne, au Caire. Une finale dont l’empreinte égyptienne a marqué, une fois de plus, la domination de l’Égypte, en la matière. Dans les épreuves féminines, Nour El Sherbini, classée deuxième mondialement, a réussi à battre sa compatriote Nouran Gohar, classée première, en remportant trois matchs contre un.
S’exprimant sur son sacre, Nour El Sherbini a déclaré, à Taja sport : « c’est une grande victoire pour moi que d’avoir remporté le titre de championne pour la quatrième fois consécutive et la sixième de mon parcours sportif ».
El Sherbini a également exprimé sa fierté envers l’Égypte et a salué son succès dans l’organisation du tournoi au Musée des civilisations, ce qui reflète l’importance de l’histoire et de la civilisation égyptienne, aux niveaux culturel et sportif.
« La présence d’un grand public au tournoi, particulièrement composé d’enfants et de jeunes, met en valeur la passion qu’ils portent pour ce sport. L’avenir du squash égyptien sera encore meilleur avec les nouvelles générations », affirme El Sherbini.
Khalifa donne comme exemples le Championnat International d’Al-Ahram, qui a lieu au pied des pyramides, le Championnat International d’El Gouna, le Championnat International de Marsa Alam, et enfin le Championnat du Monde, au Musée des Civilisations. « Il est clair que l’organisation de ces tournois en Égypte, contribue aux résultats exceptionnels des joueurs et à leur domination au niveau du classement mondial », s’est réjouit le président de la Fédération égyptienne de squash.
Un style de jeu différent
Le leadership des squasheurs égyptiens n’est pas le fruit du hasard : il se rapproche d’un facteur génétique que se transmettent les Egyptiens.
Ceux qui suivent les résultats du squash égyptien féminin constateront que les compétences de ces joueuses se distingue de celles de leurs homologues du reste du monde.
Se prononçant sur leur style de jeu, Khalifa explique : « les amateurs de squash à travers le monde et qui sont à la recherche de l’excitation dans le jeu, suivront toujours les matchs qui mettent en avant des joueuses égyptiennes ».
Il poursuit, dans ce sens : « le squash égyptien se caractérise par la compétence et la créativité dans les performances, loin des traditionnels échanges de balles adoptés par les joueuses européennes et américaines, et c’est la que réside le secret de l’excellence du squash égyptien féminin sur la scène mondiale ».
L’ascension du squash féminin égyptien est impressionnante : bien que le nombre de joueuses soit inférieur à celui des joueurs, la domination mondiale des femmes dans ce sport est évidente et semble perdurer.
