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Houssaine Amezzargou est fier de ce que sa fille Walaa a accompli dans le sport du breakdance. Il a été son premier soutien depuis qu’elle
Elle a choisi un sport différent de ses pairs parce qu’elle s’y sentait bien, même si elle a essuyé diverses critiques. Walaa Amezzargou a réussi
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Zaineb Khribeche est une des meilleures pongistes marocaines actuellement. Championne du Maroc de tennis de table chez les moins de 15 ans, elle a
Nul doute aujourd’hui… Ons Jabeur s’est érigée en icône du tennis nord-africain et arabe. La Tunisienne est auteure d’extraordinaires et inédits exploits, dans la région. Son ascension a été précédée de celle d’une autre star du tennis, Selima Sfar.
Sfar figure parmi les tenniswomen les plus connues en Tunisie et dans le monde arabe. Réputée pour ses puissantes prises de raquette en coup droit, elle a remporté tous les titres arabes et africains possibles et imaginables. Son premier sacre remonte à 1996, avec la médaille d’or du Championnat d’Afrique.
À l’âge de 13 ans, Selima s’installe en France. Dès 1999, elle y fait ses premiers pas dans le monde du tennis professionnel. En 2000, la Tunisienne participe pour la première fois à l’US Open, l’une des plus prestigieuses compétitions de tennis.
Sfar a également pris part à 8 tournois majeurs. En 1996, elle devient la première joueuse arabe et africaine à obtenir le sacre de l’Open de Saint-Malo en France, en 1996. Au cours de sa carrière, ses gains ont été estimés à plus de 875 000 dollars. Par ailleurs, elle parvient à atteindre la 75e place du classement mondial, en 2001. Elle devient, dans ce sens, la première femme arabe à figurer parmi les 100 meilleures tenniswomen.
En 2011, Selima Sfar tire sa révérence après un parcours triomphal. C’est Ons Jabeur, figure montante du tennis féminin tunisien, qui prend la relève. « J’aurais pu continuer à jouer, mais j’ai décidé d’arrêter. Après avoir passé 16 ans sur les terrains de tennis, en compétition et sous pression, je pense avoir atteint ma limite », a déclaré Sfar à Taja Sport.
En 2022, Marwa Bouziani remporte la médaille d’argent du 3000 mètres steeple des Jeux Méditerranéens d’Oran. La coureuse a aussi mérité la 9e position du Championnat mondial, aux États-Unis. La même année et sur la même distance, Rihab Dhahri s’est elles aussi illustrée, en accédant à la 4e place, lors du Championnat du Monde U20, en Colombie.
Avant elles, la Tunisie avait déjà ouvert le bal des récompenses olympiques et internationales dans le 3000 m, grâce à sa coureuse Habiba Ghribi. « La gazelle brune », comme les Tunisiens la surnomment, a rejoint l’équipe nationale tunisienne d’athlétisme en 2000. Sept ans plus tard, Ghribi signe son contrat pro avec le club français de Franconville, au bout de 8 saisons tunisiennes avec le Club Sportif Sfaxien (CSS).
Habiba avait seulement 15 ans, lorsqu’elle a remporté son premier titre de championne de Tunisie, en 1999. En 2002, la jeune tunisienne décrochera la médaille d’or du Championnat Arabe organisé en Jordanie. En 2012, elle deviendra la première femme tunisienne, à remporter la médaille d’or d’athlétisme aux Jeux Olympiques de Londres. Un an plutôt, en 2011, la « gazelle brune » montait la première marche du podium, lors du Championnat du Monde, en Corée. C’est toutefois en 2015 que l’athlète réalise sa plus belle performance, remportant successivement l’argent du mondial d’athlétisme à Pékin ainsi que l’or de la Ligue de Diamant de Bruxelles.
Asma Elghaoui et l’ancienne joueuse à la retraite, Mouna Chebbah, comptent aujourd’hui parmi les grands noms du handball féminin, qui ont brillé à l’étranger. Avant elles, d’autres handballeuses ont marqué l’histoire du hand et par la même occasion, ont ouvert la voie à cette nouvelle génération de sportives, à l’instar de Raja Toumi.
C’est l’une des premières Tunisiennes à avoir choisi l’Europe pour poursuivre sa carrière pro dans le championnat norvégien, en 2006. Année où elle sera décorée du titre de meilleure joueuse. Pendant 10 ans, Raja Toumi continuera à évoluer dans différents clubs norvégiens.
À ce propos, la Tunisienne indique : « Ce n’était pas une décision facile à prendre. Ma famille voulait que je me consacre à mes études et que j’abandonne le sport. J’ai dû travailler dur pour parvenir à combiner les deux ».
Pour ce qui est de l’équipe nationale tunisienne, Raja Toumi a disputé 280 rencontres internationales. En 2014, alors que celle-ci portait le brassard de capitaine d’équipe, elle gagne le Championnat d’Afrique. Raja a défendu les couleurs de son pays au Championnat d’Afrique à 7 reprises et a participé à 7 tournois, dans le cadre du Championnat du Monde. Auteure de plus de 700 buts avec l’équipe tunisienne, Toumi met fin à sa carrière sportive internationale, en 2015.
Ces athlètes féminines ont chacune un parcours singulier, mais ensemble, elles ont réussi à bâtir de nouveaux ponts entre les femmes tunisiennes et le sport. Leurs exploits ont inspiré les nouvelles générations d’athlètes féminines, qui continuent aujourd’hui à hisser haut le drapeau de leurs pays.
